Editeur :
Codemasters
Développeur :
Codemasters
Date de sortie :
2 septembre 2011
Supports : PS3 / Xbox 360
Genre : FPS
Norme PEGI 16+
5 Septembre 2011 - Geek4Life
Bodycount
Aux antipodes des FPS tactiques,
Codemasters nous livre
« Bodycount ». Un exutoire
- résolument nerveux - dont la
particularité du gameplay est de
se focaliser sur le « scoring ».
Prêt à fragger à tout va ?
A quelques semaines du lancement des très attendus « Battlefield 3 » (EA) et
« Call of Duty : Modern Warfare 3 » (Activision), Codemasters nous propose
« Bodycount », son FPS de fin d'année. Ultra-nerveux et exclusivement disponible
sur Playstation3 et Xbox 360, le soft vient titiller les amateurs de frag en quête
d'exutoire... Connu et reconnu pour ses excellents jeux de courses automobiles
(GRID / Dirt ou encore F1 2010), Codemasters diversifie ici sa gamme. Une bonne
initiative ! Mais que vaut ce nouveau défouloir vidéoludique ? Testé par nos soins à
partir de la version PS3, le soft s'est d'entrée montré radicalement différent des
bockbusters précédemment cités. Et plus encore des derniers épisodes de la saga
« Operation Flashpoint » (également édité et réalisé par Codemasters). En effet,
ce nouveau jeu de tir à la première personne n'a absolument rien d'une simulation
militaire réaliste ! Au point de se rapprocher – par bien des similitudes - de
l'ambiance survoltée du sympathique « Bulletstorm » (EA). Le pitch nous immerge
sous les traits d'un membre d'une organisation secrète dont la mission est
d'enrayer une guerre civile en Afrique de l'Ouest. En dépit d'un background
« dépaysant », nous préférons vous prévenir que celui-ci n'est que prétexte à tirer
sur tout ce qui bouge, sous couvert d'aider la population locale... Heureusement,
ce n'est pas pour son scénario qu'on achète « Bodycount » ! Concrètement, l'action
s'enchaîne non-stop et ne s'encombre pas de concepts révolutionnaires. Dès les
premiers niveaux, il saute aux yeux que les développeurs se sont focalisés sur une
approche nerveuse, basée sur le gameplay issu des FPS « old-school » des années
90. Le tout couplé à des mécanismes de « scoring » agrémentés par la présence
d'innombrables « items » bonus à collecter afin d'améliorer vos performances au
combat. Toujours dans cet état d'esprit, la progression de la campagne solo est
divisée en niveaux dont le tracé est dirigiste, façon « jeu de couloirs ». Du très
basique ! Le principe se résume à avancer d'objectif en objectif et d'éliminer toute
présence hostile jusqu'à la zone d'extraction.
Frag sur frag... entre deux attaques aériennes !
Un concept simple, mais efficace... Toutefois, une plus grande dose d'originalité
aurait été la bienvenue. Seule consolation (et pas des moindres) : une jauge de
bonus permet - une fois remplie -, de commander une frappe aérienne pour
nettoyer le champ de bataille. Concernant la réalisation technique, le résultat n'est
pas aussi séduisant. Nous sommes en présence d'un FPS, certes « bourrin à
souhait », mais au rendu qualitatif fortement contestable. À commencer par les
gros problèmes de l'intelligence artificielle. Extrêmement limitée, celle-ci est aux
abonnés absents. De ce fait, les adversaires se montrent davantage dangereux par
leur surnombre au mètre carré, plutôt que par leur comportement de fin stratège.
Malgré cela, lorsque vous êtes caché derrière certains éléments de décor, l'IA
n'hésite pas une seconde à faire feu sur la structure ou le bâtiment qui vous sert
d'abri pour le transformer en gruyère ! Mais on est loin de ce que l'on peut
attendre d'une production « haut de gamme » de 2011. Le résultat est donc
décevant au vu des dernières productions de l'éditeur. En revanche, on apprécie
l'intégration d'un moteur physique qui parvient à dynamiser l'intensité des combats
et ajoute un minimum de stratégie lors de vos déplacements. Attention tout de
même : n'attendez pas une « vraie » simulation tactique, car vous risquez d'être
déçu. « Bodycount » est tout le contraire ! Au niveau de la prise en main, le soft
est accessible et donc grand public. Bien vu également : entre la possibilité
d'améliorer ses armes et d'encaisser bon nombre de bastos avant de rendre l'âme,
le héros de Bodycount est une vraie machine à tuer ! Dans l'ensemble, le titre est
distrayant, mais face à une concurrence particulièrement agressive - et dotée de
graphismes à la limite du photoréalisme -, le FPS de Codemasters ne joue
clairement pas dans la même cour. La réalisation graphique n'est franchement pas
le point fort du jeu. La version PS3 affiche des textures fades et effets visuels
minimalistes (on pense notamment aux « explosions »...). Malgré ses défauts, le
soft propose un gameplay « old-school » qui peut séduire une certaine population
de joueurs. Et ce, d'autant plus qu'il intègre un mode multijoueur en ligne jouable
de 2 à 12 participants. En conclusion, sans être mauvais, « Bodycount » ne fera
pas l'unanimité en raison d'un gameplay trop classique et d'une réalisation
décevante. Vous voilà briffé ! À recommander aux joueurs peu exigeants.
Geek4life.fr
Classique sur le fond comme sur la forme, « Bodycount » n'a rien d'une
démonstration technique ! Bien que les environnements soient variés et colorés, le
résultat visuel peine à convaincre. Difficile de passer outre les textures fades, les
bugs d'affichage et quelques effets visuels minimalistes (à l'image des explosions).
Dommage...
Classique et nerveux. La recette aurait pu faire mouche. Malheureusement, en
pratique, « Bodycount » peine à convaincre. Intelligence artificielle à la ramasse,
progression redondante, level design façon « couloir »... l'intérêt du soft en prend
pour son grade, qui plus est, en ces temps de rude concurrence (Battlefield 3 /
Modern Warfare 3). Malgré tout, les amateurs de FPS orienté « scoring » auront de
quoi se divertir, aussi bien en solo qu'en multijoueur. Ce qui n'est déjà pas si mal !
L'ambiance ultra-nerveuse est accompagnée de musiques électro. Quant aux
doublages (localisé VF), ils sont dans l'ensemble acceptables, mais nullement
inoubliables. Un résultat tout juste correct pour un FPS édité par Codemasters.
Avec une campagne solo qui se termine entre 5 et 6 heures, « Bodycount » se
révèle très court face à la concurrence. Heureusement qu'un mode multijoueur
– jouable de 2 à 12 participants – permet de prolonger l'aventure. Malgré cela, le
côté classique des modes ne sera pas du goût de tous. À prendre en compte avant
l'achat
Exit le réalisme d'Operation Flashpoint ! Avec « Bodycount », Codemasters
amorce un virage à 180° dans sa gamme de FPS. Doté d'un gameplay ultra-
nerveux inspiré des productions focalisées sur le « scoring », ce nouvel exutoire
peine à convaincre avec sa réalisation graphique minimaliste, une IA « bête
comme chou » et une progression vite répétitive. Malgré ces défauts, quelques
bonnes idées méritent le détour. Le mieux : vous faire votre propre opinion en
téléchargeant la démonstration sur le PSN ou Xbox Live.
“ Sans être mauvais, Bodycount ne
fera pas l'unanimité en raison d'un
gameplay trop classique et d'une
réalisation décevante. ”
Geek4Life
Pourquoi faut-il l’acheter ?
+ Les attaques aériennes
+ Le gameplay nerveux
+ Les armes
+ Jouer en multi de 2 à 12
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