Editeur :
Ubisoft
Développeur :
Reflexions
Date de sortie :
1 septembre 2011
Supports : PC / PS3 / Xbox 360
Genre : Course
Norme PEGI 18+
8 Septembre 2011 - Geek4Life
Driver : San Francisco
Avec « Driver : San Francisco »
Ubisoft et le studio Reflexions
marquent une nette rupture avec
les précédents opus. Dès
l'introduction, John Tanner est
victime d'un grave accident qui le
projette dans un profond coma !
En état de « mort imminente »,
l'esprit de notre héros est capable
de se déplacer en ville et de
prendre possession des corps des automobilistes. Un
concept original qui devrait sortir « Driver » de sa
torpeur. Prêt à reprendre le volant ?
Douze ans après son franc succès sur Playstation et PC, « Driver » effectue un
virage à 180° ! Exit les phases à pied et les fusillades fortement inspirées de
l'illustre GTA... Là où « Driv3r » et « Driver : Parallel Line » nous avait laissé un
souvenir – mitigé -, « Driver San Francisco » se devait de redresser la barre. Testé
par nos soins à partir de la version Playstation3, ce cinquième opus nous a
immédiatement rassurés. Toujours réalisé par les pères du premier opus
(Reflexions), « Driver San Francisco » marque un retour aux sources en se
focalisant exclusivement sur la conduite. Original : dès l'introduction, John Tanner
est victime d'un terrible accident de la route alors qu'il tente d'empêcher la fuite de
Jéricho (un criminel bien connu des possesseurs de « Driv3r »). Méchamment
amoché après avoir été percuté par un poids lourd, notre conducteur de choc est
plongé dans un profond coma qui s'apparente à un « état de mort imminente ».
Cela se traduit par un gameplay atypique où Tanner peut – par sa seule volonté –
survoler les rues de San Francisco et prendre le contrôle et l'identité des
automobilistes. Cette incroyable capacité de transes est ici appelée « Shift ». À
l'instar de la série TV « Code Quantum », notre héros se retrouve propulsé dans
des situations cocasses. Telle celle du tutoriel où Tanner entre dans la peau d'un
ambulancier qui ignore où se situe l'hôpital le plus proche... Pensé « bac à sable »
pour séduire les amateurs de productions causal, « Driver : San Francisco » offre
tout de même un aspect tactique intéressant. Citons la possibilité d'appréhender un
malfrat en percutant son véhicule ou de prendre temporairement le « contrôle »
d'un automobiliste qui circule en contre-sens. Egalement appréciable au fil de
l'aventure : Tanner peut conduire plus d'une centaine de véhicules ! Tous sous
licences officielles. Chaque voiture dispose de caractéristiques spécifiques et d'un
comportement réaliste. Avec notamment des phases à bord de poids lourds, de
voitures de polices et de taxis (aux passagers exigeants). Cerise sur le gâteau : de
folles courses poursuites à bord de somptueux bolides flirtant avec les 250 km/h !
Detroit, dans un futur proche…
Dans l'ensemble, le gameplay fait mouche dès les premières minutes de jeu. Les
missions se renouvellent constamment en fonction des objectifs et du style du
véhicule que conduit Tanner. Concernant la prise en main, les commandes sont
intelligemment réparties et plutôt intuitives (avec notamment la présence des
bonus turbo / bélier). Un simple bouton suffit à enclencher le « Shift » pour
s'approprier le corps d'un inconnu et s'élancer sur le bitume à bord d'un nouveau
véhicule. Côté difficulté, le jeu s'adapte à un large public avec une progression par
niveau, avec du contenu à débloquer au fil de l'aventure. Rien d'insurmontable,
mais certaines missions requièrent une parfaite maîtrise des véhicules. À vous de
démontrer vos talents de pilote. Autre aspect important : la partie graphique est
tout aussi réussie ! On apprécie la modélisation de la ville de San Francisco
reconnaissable au premier coup d'œil. Tout comme le niveau de détail des 125
véhicules de marque. Fait certain, à l'occasion de son premier passage sur les
consoles HD Playstation3 et Xbox 360, « Driver » nous en met plein les mirettes...
À ce propos, l'introduction démarre - très fort - avec de somptueuses cinématiques
qui arborent une modélisation faciale ultra-réaliste, agrémentée d'un niveau de
détail et d'effets visuels spectaculaires ! Revers de la médaille : cet incroyable
précision lors des phases de briefing contraste fortement avec le reste du jeu (in-
game). Pour le coup, l'aliasing de la version PS3 est légèrement prononcé, la
distance de vue limitée et la finesse de certaines textures laissent perplexe quand
on vient de s'extasier devant les cinématiques. Sans être « laid », il y a un réel
écart qui dévalue les phases de jeu in-game. Dans le feu de l'action, le rendu des
courses poursuites reste malgré tout très agréable ! D'autant plus si vous optez
pour la vue avec le tableau de bord de l'habitacle. Celle-ci est particulièrement
immersive. La meilleure lors des phases à grande vitesse. De fait, l'intérêt à moyen
et long terme de ce cinquième opus ne déçoit pas. La campagne solo se boucle en
un peu plus d'une quinze heures. Soit une durée de vie correcte pour ce type de
jeu. Mais « Driver : San Francisco » est également ultra complet dans sa partie
multijoueur. Entre le mode écran splitté qui propose pas moins de 8 modes
distincts et les 19 modes du PSN / Xbox Live, Ubisoft et Reflexions ne se sont pas
moqués de nous ! Un excellent « Driver » que nous vous recommandons
chaleureusement si vous aimez les jeux de course.
Geek4life.fr
Testé à partir de la version PS3, « Driver San Francisco » nous a fortement
impressionnés par la qualité de ses cinématiques. Revers de la médaille : cette
incroyable précision souligne un écart qualitatif lors des phases in-game. Sans être
laides, celles-ci sont moins bluffantes avec une distance d'affichage limitée, de
l'aliasing et quelques textures contestables... Malgré tout, dans le feu de l'action,
ce nouvel opus fait mouche et le rendu global reste esthétique. Un baptême du feu
réussi pour son premier passage sur PS3 et Xbox 360 !
L'originalité du gameplay ne sera pas du goût de tous, mais il faut saluer l'initiative
du studio Reflexions. Le background et le fait de « shifter » d'un véhicule à l'autre
d'une simple touche offrent une expérience inédite. La prise en main est intuitive
et la difficulté relativement bien dosée. Un divertissement grand public efficace qui
a le mérite de renouer avec les origines de la série !
La bande-son s'est révélée mi-figue mi-raisin, avec d'excellentes musiques
imprégnées des années 70 et un doublage qui n'est pas toujours d'excellente
facture, en dépit d'une bonne dose d'humour. Rien de rédhibitoire, mais c'est à
prendre en compte avant l'achat.
La campagne solo occupe un bon moment via ses innombrables missions
principales et annexes. Pour prolonger l'aventure, nous vous recommandons le
mode écran splitter. Puis direction le mode en ligne (PSN et Xbox Live) pour
accéder aux 19 modes jouables jusqu'à huit.
Reflexions et Ubisoft nous livrent l'un des meilleurs épisodes de la saga. « Driver :
San Francisco » ravive l'esprit du premier opus – paru en 1999 sur Playstation –
en y incorporant une bonne dose d'originalité qui séduira aisément la nouvelle
génération. Accessible, distrayant et doté d'une réalisation honorable, ce nouvel
opus est l'évènement de la rentrée 2011 pour tous les fans de courses automobile.
Une bonne surprise !
“ Ubisoft et Reflexions ne se sont pas
moqués de nous ! ”
Geek4Life
Pourquoi faut-il l’acheter ?
+ Un gameplay original
+ La ville
+ L’humour
+ Les modes multijoueurs
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