Editeur :
Bethesda Softworks
Développeur :
Splash Damage
Date de sortie :
13 mai 2011
Supports : PC / PS3 / Xbox 360
Genre : FPS
Norme PEGI 16+
23 mai 2011 - Geek4Life
Brink
« Brink » fait partie des jeux
vidéo les plus attendus de l'année
2011. A l'occasion de sa sortie
- simultanément sur PC, PS3 et
Xbox 360 - voyons ce que vaut le
nouveau FPS de Splash Damage...
Edité par Bethesda Softworks (à qui l'ont doit « Fallout New Vegas » & « The Elder
Scrools IV : Oblivion ») et réalisé par le talentueux studio Splash Damage, à
l'origine – entre autres - du FPS « Enemy Territory : Quake Wars », « Brink » fait
une entrée remarquée sur PC et consoles HD. Attendu au tournant par tous les
fans de jeux de tirs à la première personne, le soft déboule enfin sur nos machines.
Une bonne nouvelle après des mois d'attente, mais que vaut-il réellement ? Testé à
partir de la version Playstation3, nous avons immédiatement adhéré au design
charismatique des personnages. Ces derniers évoquent - quelque peu - ceux de
« Team Fortress 2 » (Valve). Côté gameplay, en revanche, la comparaison s'arrête
là. L'approche de « Brink » est nettement plus nerveuse , édulcorée de toute
finesse et agrémentée d'un rythme à la limite de la frénésie. Vous constaterez, dès
les premières parties, que le jeu vire rapidement au chaos ! Toujours au niveau du
gameplay, à l'instar des précédentes productions de Splash Damage, on retrouve le
système d'objectifs à accomplir en équipe. Mais au vu de la nervosité des combats,
très vite tout dégénère et l'action devient confuse à l'écran... Autre constat : la
sauvagerie des combats limite grandement l'espérance de vie de votre personnage.
De ce fait, il n'est pas rare de réapparaître – encore et encore - aux points de
« respawn » pour repartir – illico - sous le feu ennemi en vue d'accomplir l'un de
vos objectifs de mission. Si l'originalité de « Brink » séduit sans difficulté les fans
de FPS virils, il est tout de même assez gênant que la frénésie ambiante balaie d'un
revers de main tout espoir de progresser discrètement. En clair, mis à part le fait
de jouer avec l'opérateur, oubliez toute approche tactique ! « Brink » est un
exutoire. Malgré ces choix contestables, le concept est plutôt sympathique.
Car, à l'heure où les FPS se multiplient sur PC et consoles HD, proposer un jeu solo
orienté multijoueur en ligne (avec des bots) est plutôt bienvenu. D'autant plus avec
son scénario qui évoque d'une façon originale les conséquences d'un changement
climatique de grande ampleur. En deux mots, la trame scénaristique nous plonge
dans un univers où le réchauffement de la planète a généré la montée des mers.
Désormais, les hommes sont retranchés dans une cité artificielle - l'Ark - qui les
protège de l'inondation. Reste que cette immense ville est le théâtre de violents
affrontements entre ses gérants et les migrants...
Quand le FPS événement se transforme en pétard mouillé...
Côté positif, le mode solo propose de participer à cette guerre urbaine via deux
campagnes distinctes qui opposent - tour à tour - les deux factions. Ce qui assure
de longues heures de « gunfight » où l'on enchaîne les missions sur fond
d'apocalypse climatique... Agréable également : le mode SMART permet à votre
personnage de bénéficier de caractéristiques spécifiques. Vous pouvez, par
exemple, effectuer des acrobaties (glisser au sol, grimper, escalader...). Ce qui
évoque les mouvements de Faith, héroïne de « Mirror's Edge » (EA). Bien vu aussi,
vos aptitudes physiques évoluent en fonction de votre corpulence ! En plus de cela,
comme dans la plupart des FPS en ligne, il est possible de définir votre poste parmi
les quatre classes proposées : soldat, ingénieur, médecin et opérateur. Bref, les
bases du gameplay sont solides. Outre les armes, le choix de la classe permet,
notamment, de soigner ses amis, placer des tourelles et des mines anti-personnels
ou encore de se dissimuler derrières les lignes ennemies... De bonnes idées qui
évoquent, là encore, les excellents mécanismes de « Team Fortress 2 » (Valve).
Toutefois, en pratique, il est regrettable que les différences entre les classes
s'avèrent finalement plutôt légères. Quant aux armes, elles manquent globalement
de puissance ! Au point qu'il n'est pas rare de voir un ennemi encaisser - sans
broncher ! - vos tirs quand ce n'est pas l'explosion d'une grenade ! À ce propos, les
explosions ressemblent à de vulgaires pétards. Franchement dommage. A juger de
ces constats, « Brink » n'est pas le hit que nous attendions. Par ailleurs, le
gameplay « bourrin » risque de ne pas être du goût de tous.
Attention les yeux !
La forme peine également à convaincre. Car il faut composer avec un autre défaut
- surprenant pour une production de ce calibre - : les graphismes. Mis à part le
look original des personnages, et tout spécialement la modélisation - très réussie -
des visages, il y a de quoi déchanter. Les textures de la version Playstation3 se
révélent minimalistes et s'accompagnent d'un aliasing extrêmement prononcé. Le
rendu est donc daté et peine à convaincre. Surtout à l'heure de « Crysis 2 » (EA)
ou de « L.A Noire » (Rockstar). Côté ergonomie, on apprécie que l'interface nous
informe en permanence où se situent les objectifs assignés. Mais le côté bourrin
des affrontements rend l'expérience confuse. Et ce n'est pas l'intelligence artificielle
qui modifie cette impression. Plutôt basique pour une production de 2011, les
combats ne sont pas franchement palpitants. Reste le multijoueur en ligne, jusqu'à
seize, via huit maps. Mais, là encore, le contenu est relativement limité face à la
concurrence. Bref, nous espérions un chef-d'œuvre, mais force est de reconnaître
que “Brink” n'est qu'un FPS de plus. Sans être mauvais, la frénésie ambiante et sa
réalisation technique n'en font pas un premier choix. Un bon achat tout de même si
vous recherchez un exutoire entre deux parties multijoueurs de « Call of Duty »
(Activision). « Brink » offre une approche violente où la subtilité n'a vraiment pas
sa place. Dommage.
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Si le look des personnages est plutôt réussi et leurs visages bien « croqués », quelle déception
sur le plan des environnements ! Retard de textures et graphismes décevants côtoient une
bonne dose d'aliasing. On est loin des nouvelles références sur PC et console HD. Une vraie
déception. Heureusement, Bethesda Softworks travaille actuellement sur les patchs correctifs...
Au vu des précédentes productions des développeurs, on pouvait s'attendre à un croisement
entre « Team Fortress 2 » (Valve) et « Mirror's Edge » (EA). En dépit de certaines bases
communes, le résultat est nettement plus bourrin ! A la limite de la frénésie. Certes, il est
possible de choisir sa classe et d'effectuer des acrobaties (via le système SMART), mais dans
l'ensemble le style de jeu peine à se diversifier. Brink ne sera donc pas du goût de tous. On
aurait aimé davantage de subtilité ou des armes plus dévastatrices.
Une bande-son mi-figue, mi-raisin. Avec d'un côté la présence de musiques et cinématiques
efficaces et de l'autre des doublages VF contestables. Sans être catastrophique, on attendait
davantage pour une telle production.
Même avec deux campagnes solo et huit maps multijoueurs, Brink n'est pas franchement à la
hauteur des attentes. Le manque de subtilité du gameplay et la répétition ternissent
l'expérience. En l'état, le jeu de Bethesda Softworks est assez décevant. Heureusement, vous
pouvez compter sur l'arrivée prochaine de DLC gratuits (et ce, dès juin 2011 !).
Brink n'est pas le hit que nous attendions. Le jeu de Bethesda Softworks peine à
s'imposer face aux ténors du genre (dont l'illustre « Team Fortress 2 »).
La réalisation graphique est datée et le gameplay manque singulièrement de
finesse. Le soft se limite à offrir un bel exutoire à la sauce multijoueurs. Seuls les
fans de « frags » passeront un agréable moment, car les mécanismes ne seront
clairement pas du goût de tous. Notez enfin que Bethesda Softworks travaille
actuellement sur les premiers patchs correctifs et son premier DLC gratuit.
“ Brink n'est pas le hit que nous attendions
(...) le soft se limite à offrir un bel exutoire à
la sauce multijoueurs.”
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