Editeur :
Microsoft
Développeur :
Epic Games
Date de sortie :
20 septembre 2011
Support : Xbox 360
Genre : Action
Norme PEGI 3+
5 Octobre 2011 - Geek4Life
Gears of War 3
Sorti en 2008, Gears Of War 2
s'est imposé comme la référence
du TPS (jeu de tir à la troisième
personne). Le maître du genre va
enfin pouvoir céder sa place, la
relève est assurée !
Pour ceux qui sortent du coma rappelons que cette saga développée par Epic
Games a débuté en 2006. Elle dépeint une guerre qui oppose les humains aux
Locustes sur une planète nommée Sera. Après avoir colonisé ce monde, les
humains y ont découvert l'imulsion, une ressource naturelle pouvant servir de
carburant. Mais ils ignorent que son extraction a eu de graves répercutions sur la
vie des Locustes, une race indigène. Dans le premier volet, ces créatures
intelligentes issues des entrailles de Sera ont lancé un assaut massif pour éradiquer
les colonisateurs. Le deuxième épisode était consacré à la contre-attaque humaine,
organisée par le président Prescott. Bien décidé à en finir, il envoya ses soldats
sous terre pour vaincre les Locustes dans leur tanière. Sorti exclusivement sur
Xbox 360, GOW 2 proposait une expérience de haute volée pour tous les
amoureux d'action, dotée en prime d'un multijoueur en béton. Inaccessible à la
concurrence, il a gardé son statut de mètre-étalon après toutes ces années.
Finalement, seul son successeur semblait avoir une chance de le remplacer. Mais
comment améliorer ce cocktail survitaminé ? Loin de se reposer sur leurs lauriers,
les équipes d'Epic ont mis les bouchées doubles pour terminer - en apothéose -
cette trilogie. Commençons par la campagne qui change de ton, sans perdre sa
férocité.
Les héros ne meurent jamais
Suite au sacrifice de Jacinto (le dernier bastion humain pour arrêter les Locustes)
et à la disparition du président Prescott, la CGU s'est dissoute. Dix huit mois après
le drame, nos héros se sont dispersés et on se retrouve dans la peau de Marcus
Phoenix à bord d'un porte-avions chargé de rescapés. À peine le temps d'étrenner
le matériel que Prescott fait son grand retour, avec en prime des informations sur
son père. C'est bien sûr le moment que choisissent les Lambents pour attaquer le
navire. Ces nouveaux monstres sont des Locustes infectés par une mystérieuse
maladie. Ne reconnaissant plus l'autorité de la reine, ils ont fait sécession et
forment désormais un troisième camp avec lequel il faut compter. Epic Games veut
clairement faire de cet épisode la référence pour les jeux d'action en coopération à
quatre. Vous serez donc toujours épaulé par trois compagnons d'armes. Les bots
alliés s'en sortent d'ailleurs très bien et vous pouvez même leur assigner des cibles
prioritaires. On retrouve ce qui faisait le sel du second épisode : des graphismes
magnifiques, de l'action à gogo, avec un bestiaire toujours plus riche en atrocités
en tous genres. Mais le ton est bien différent. Fini le temps de l'attaque ultime pour
venir à bout de la menace Locuste. Dorénavant, on se bat pour sa survie ! Il en
résulte une ambiance moins glorieuse et une campagne moins épique, mais qui
propose des décors plus variés. Attention, cela n'empêche pas cette nouvelle
campagne d'offrir des moments forts ! Comme combattre un Leviathan, incarner
Cole en mission dans sa ville natale (pour ramener des vivres et du matériel),
protéger un fort des assauts Locustes... Mais si vous avez été déçu par la fin un
peu abrupte du second volet, vous déchanterez sans doute en découvrant le
dénouement de cet épisode. Il laisse en effet beaucoup de questions en suspens.
Quelques défauts viennent aussi ternir la Rolls des TPS : certaines transitions trop
cavalières, une synchronisation labiale en français des plus lacunaires et des
seconds rôles sous exploités (Jace Stratton en tête de liste). Mais ces petits défauts
ne gâchent pas le plaisir ressenti en parcourant une terre ravagée par la guerre.
Pour en finir avec les critiques, il faut signaler qu'Epic Games a fait des économies
sur les manuels. Vous n'avez droit qu'à deux pages accompagnées d'un lien pour
« accéder au manuel complet » (gearsofwar.xbox.com/gameguide). On pourra
toujours se consoler avec les stickers présents dans la boite
Il est temps d'être bestial !
Grosse nouveauté de cette épisode : le mode Bestial vous met dans la peau de
toutes sortes de Locustes. Ce pendant du mode Horde exige que vous exterminiez
la résistance humaine en un laps de temps assez court. Heureusement que chaque
mort rapporte quelques précieuses secondes car le chrono est impitoyable.
En tuant vos ennemis vous gagnez également de l'argent et débloquez de
nouveaux types de Locustes. Ainsi, en début de partie, vous n'avez le choix
qu'entre le Ticker sauvage ou explosif, le Rebut, le Drone sauvage et le Boucher.
Mais vous déverrouillerez bien vite le Kantus, le Mauler... pour finalement accéder
au terrible Berserker. Au total, ce sont 15 types de Locustes différents que vous
pourrez incarner. La complémentarité fera encore une fois la clé du succès. Les
Kantus soigneront leurs camarades, tandis que les Rebuts paralyseront (un instant)
les ennemis avec leur cri étourdissant. Les Tickers sauvages, insensibles aux
défenses automatisées ennemies sont conseillés pour ouvrir un passage à la horde.
Quant à ces incroyables et onéreuses machines à tuer que sont les Berserkers,
elles pulvérisent tout ce qui leur barre la route et focalisent l'attention de l'ennemi.
De son côté, le nouveau mode Horde permet désormais d'acheter des défenses
(barbelés, leurres, mitrailleuse...) et d'activer des Mutators. Également utilisables
dans la campagne, ces derniers apportent différents types de modifications aux
parties. Les gerbes de sang sont remplacées par des fleurs, vous ne regagnez de la
santé qu'en blessant des ennemis, le rayon des explosions augmente sensiblement,
des rires enregistrés accompagnent vos exploits... Le multijoueur a connu aussi
quelques changements. Des cartes plus vastes et des modes de jeu revus. Ainsi
Leader et Fugitif ont fusionné pour accoucher du nouveau mode Leader où vous
devez capturer le chef ennemi tout en protégeant le vôtre. Autre nouveau venu,
le Match à mort en équipe octroie à chaque camp un certain nombre de vies.
Bien pratique, ce système évite de se croiser les bras en cas de mort prématurée.
Sinon, on retrouve les traditionnels Ailier, Roi de la colline, Exécution et Zone de
guerre. De nouvelles armes viennent élargir l'arsenal : le Oneshot (croisement d'un
fusil de snipe et d'un lance-missiles), le canon scié, le retro-Lanzor (avec une
baïonnette), les grenades incendiaires et le Digger. Comme son nom l'indique,
cette dernière arme envoie sous terre des créatures bourrées d'explosifs. Idéal
pour déloger un ennemi de son couvert ! Une fois encore, le multijoueur a des
chances de vous accaparer des heures durant. Attention, nuits blanches en
perspective. Seul regret : on aurait aimé retrouver quelques anciennes cartes
revisitées, mais ne chipotons pas. Enfin, nul besoin d'être devin pour annoncer
que GOW 3 sent le DLC à plein nez ! Entre la page d'accueil affichant fièrement
un calendrier des événements à venir et la campagne disposant d'une rubrique
« prochainement »... c'est sûr, GOW 3 n'a pas fini de faire parler de lui.
Jean-Marc Pichot
Un seul mot : superbe. Les décors sont à couper le souffle, avec des jeux de
lumière saisissants et des textures d'une rare richesse. De son côté, l'animation
n'est jamais prise à défaut et reste d'une fluidité exemplaire. Du grand art !
Nerveux et très bien pensé, le gameplay de Gears of War est toujours aussi solide.
Et s'il évolue peu, il s'enrichit intelligemment de quelques mouvements inédits. Le
mode Bestial va également changer vos habitudes de jeu et faire vibrer la bête qui
sommeille en vous.
Avec une telle bande son, l'immersion est garantie ! Les musiques, comme les
bruitages sont impeccables. Les voix françaises sont très bien choisies, mais la
synchronisation labiale montre souvent ses limites.
Compter une dizaine d'heures pour boucler la campagne. Ce n'est pas énorme,
mais Epic Games a soigné la rejouabilité, notamment avec les Mutators. D'ailleurs,
débloquer la totalité de ces modificateurs est à elle seule une sacrée entreprise !
Vous trouverez aussi pléthore de récompenses, de médailles ou d'objets cachés.
Enfin, le multijoueur achèvera de vous clouer devant votre écran.
Inutile de tourner autour du pot : les amateurs de shooters ont trouvé leur
nouveau messie ! Réalisation hors pair, gameplay bien rôdé, multijoueur addictif,
solide durée de vie... Gears of War 3 se hisse sans mal au firmament des TPS.
Il éclipse son grand frère pour devenir la nouvelle référence du genre.
“ Inutile de tourner autour du pot :
les amateurs de shooters ont trouvé
leur nouveau messie ! ”
Geek4Life
Pourquoi faut-il l’acheter ?
+ Le scénario
+ Les graphismes
+ Le gamplay ultra-nerveux
+ Jouer en ligne
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